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peu plus technique ...
Quelques
conseils simples pour éviter les accidents :
Ne jamais plonger seul et sans la surveillance d'un coéquipier,
ne pas hyperventiler, ne pas faire d'efforts musculaires intenses
qui seraient inutiles (surtout lors de la remontée),
ne pas mélanger plongée autonome (scaphandre)
et plongée en apnée...
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PHYSIOLOGIE CIRCULATOIRE
:
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PHYSIOLOGIE CIRCULATOIRE
: Transferts sanguins d'immersion
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Lorsque
le plongeur est immergé, la pression hydrostatique
refoule une importante quantité de sang des
membres inférieurs vers la partie céphalique
de l'organisme, et en particulier le thorax
(600 à 700 mL de sang, qui s'accumulent d'un
seul coup dans la circulation pulmonaire;
car s'y trouvent les seuls vaisseaux de l'organisme
capables de se distendre). Le coeur et les
vaisseaux thoraciques sont alors très dilatés
(le volume cardiaque augmente de 180 à 250
mL après l'immersion).
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La
poussée d'Archimède (antagoniste
de la pesanteur) redistribue une
importante quantité de sang de la
partie inférieure du corps vers
le thorax.
(la masse sanguine est représentée
en rouge)
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Il
y a donc, lorsque le plongeur descend, une
hématose préférentielle des organes nobles
(système nerveux central, coeur... qui sont
aussi les plus sensibles à l'anoxie). Cette
vasoconstriction périphérique a l'avantage
de conserver au niveau des muscles les déchets
acides résultant du métabolisme oxydatif
(CO2,lactates...) retardant ainsi l'acidose
métabolique jusqu'à la reprise respiratoire.
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lactacidémie
avant et après une plongée en apnée
de 60 secondes, avec ou sans exercice
musculaire
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Or
le coeur droit , moins musclé (car il doit pousser
le même débit que le coeur gauche, mais
dans la petite circulation, c'est à dire
vers les poumons ) voit la résistance à
son travail augmenter ; la pression veineuse
diastolique au niveau de l'oreillette droite
augmente donc rapidement tant que la diurèse
d'immersion n'a pas rétablit la situation,
facilitant ainsi le remplissage diastolique
du coeur.
La
dilatation des cavités cardiaques étire
les fibres myocardiques , le coeur réagit
alors par une augmentation de sa puissance
contractile, qui majore l'éjection systolique,
selon la loi de Starling.
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Au
cours de cette expérience, on place
un homme dans une baignoire ( le sujet
respire l'air ambiant, la tête hors
de
l'eau ).
Lorsque l'on remplit la baignoire
d'un seul coup, on remarque que la
pression veineuse du sujet augmente
rapidement avec l'augmentation de
l'eau. En 4 à 6 cycles cardiaques,
le sang s'est déplacé vers les vaisseaux
capables de se distendre, c'est à
dire les vaisseaux pulmonaires.
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Pour
soulager le coeur droit, les mécanismes
correcteurs provoquent une diurèse aqueuse
d'immersion; cette perte d'eau provoque
une hémoconcentration, une perte de poids,
et induit une soif intense. (pour augmenter
l'élimination urinaire, le coeur droit inhibe
les sécrétions du système rénine-aldostérone
et ADH).
Pour
garder une tension artérielle normale, les
fibres nerveuses sensibles à la déformation
des parois artérielles vont, sous l'action
du changement de la pression, induire un
baroréflexe artériel, le coeur va freiner
ses battements.
Bradycardie
du plongeur
La bradycardie est de
nature réflexe, elle ne dépend pas de la profondeur
atteinte, mais commence 20 secondes après
l'immersion de la face (ou se trouvent des
récepteurs cutanés déclenchant le ralentissement
cardiaque . Il est à noter que la bradycardie
n'est pas modifiée par l'entraînement (l'hypothèse
actuelle serait qu'il s'agit d'un réflexe
ancestral présent très tôt dans la lignée
germinale).
La
bradycardie commence dès l'immersion et atteint
son maximum à partir de la 20ème seconde,
elle dure jusqu'à l'émersion.
la tachycardie initiale est la conséquence
de l'hyperventilation et des exercices de
yoga, notez la tachycardie réactionnelle après
la reprise respiratoire, elle peut durer quelques
minutes et atteindre 50% de la fréquence de
repos. |
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PHYSIOLOGIE RESPIRATOIRE
:
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PHYSIOLOGIE RESPIRATOIRE
: Bloodshift
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Les
gaz contenus dans les cavités
aériennes du corps subissent la loi de
Boyle-Mariotte ; lorsque l'apnéiste descend,
leur volume diminue donc avec l'augmentation
de la pression hydrostatique ; le volume d'air
intrathoracique est ainsi réduit, la bosse
abdominale antérieure est effacée et les viscères
remontent le diaphragme.
Mais,
lorsque la limite d'élasticité des organes
est atteinte( c'est à dire lorsque le volume
résiduel= le volume minimum des poumons
après une expiration forcée), le volume
intrathoracique ne pouvant plus varier,
il se crée une dépression ( P*V=cte) . Le
sang veineux périphérique est alors chassé
vers la cavité thoracique ( car la pression
absolue y est plus faible ), le vide relatif
intrathoracique est alors remplit par cet
afflux de sang, ce qui équilibre les pressions
et empêche la cage thoracique de s'effondrer
(comme le pensaient les anatomistes dans
les années 50).
Ce
phénomène est dénommé "bloodshift"
; le volume de sang est estimé à un peu
moins d' 1 Litre.
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La
pression écrase le thorax, la bosse
abdominale est effacée et le diaphragme
remonte.
Au-delà de la profondeur limite, la
pression devient inférieure à la pression
hydrostatique, le sang est alors aspiré
par cette dépression, c'est le bloodshift. |
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L'HYPERVENTILATION ET SES
EFFETS :
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L'HYPERVENTILATION
ET SES EFFETS :
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Pour
augmenter la durée de l'apnée, certains plongeurs
hyperventilent, mais le risque de syncope
les guettent à la remontée.
Reprise respiratoire
et CO2
Le CO2 produit par les tissus se dissout dans
le plasma ou il se transforme en acide carbonique
au contact de l'eau et du sang :
Dans
les globules rouges, une enzyme ( l'anhydrase
carbonique ) accélère cette réaction, et
à l'équilibre, il ne reste plus qu' 1/1000
ème de CO2 sous forme de gaz carbonique.
Une seconde réaction produit des ions H
+ et HCO3-
:
L'augmentation
des ions H +provoque l'acidification
du sang (le pH devient inférieur au pH sanguin
normal de 7,47 ); cette acidité transmise
au liquide céphalorachidien est perçue par
le bulbe rachidien, où sont situés des récepteurs
chimiques; ce sont eux qui déclenchent le
stimulus d'alerte respiratoire. On soupçonne
également des corpuscules situés sur l'artère
carotide de jouer un rôle dans la régulation
de l'oxygène.
Effets
de l'hyperventilation
Les
chasseurs sous-marins hyperventilent avant
de plonger pensant ainsi augmenter leur
réserve d'oxygène et diminuer leur stock
de CO2 pour augmenter la durée de leur apnée.
L'hyperventilation
tend, en fait, à rapprocher les pressions
partielles des gaz alvéolaires des pressions
partielles atmosphériques. La teneur en
O2 passe ainsi de 100 à parfois 120 torr
(1 torr = 1 mm Hg) mais comme la saturation
de l'hémoglobine du sang artériel est déjà
de 97%, l'augmentation sera négligeable
(saturation à 98% par exemple) De même,
si la pression alvéolaire ( Pa O2) s'accroît
de façon notable, la quantité d' O2dissous
augmente peu (mais cette augmentation est
fonctionnellement importante en oxygénothérapie
par exemple).
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évolution
du pH (en vert) et des pressions partielles
artérielles d'oxygène et de gaz carbonique
au cours d'une hyperventilation volontaire
chez un adulte au repos (ventilation
environ 3 fois la ventilation de repos)
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Le
CO2 est réduit assez lentement par l'hyperventilation
(à cause de son grand volume dans le corps
humain), il faut plusieurs minutes pour
que la pression partielle artérielle de
gaz carbonique ne chute, et que le pH sanguin
ne soit majoré; cette alcalose ventilatoire
est accompagnée d'effets secondaires notables:
elle induit une nette diminution de la ventilation
(l'arrêt respiratoire est exceptionnel chez
l'homme éveillé) qui peut durer 10 minutes
(elle persiste tant que le stock de CO2
est insuffisant); l'hyperoxie issue de l'hyperventilation
étant de brève durée (en 1 minute, la pression
alvéolaire d' O2 devient inférieure à la
normale), la faible ventilation alvéolaire
devient insuffisante pour une hématose normale.
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la
ventilation spontanée est faible,
c'est la conséquence de l'hypocapnie,
la ventilation s'accroît, mais ne
retrouvera sa valeur normale qu'au
bout d' un quart d'heure.
Le rapport d'échange alvéolaire
R= MCO2/MO2
n'atteindra sa valeur de repos que
20 minutes plus tard, l'hyperventilation
crée une dette de gaz carbonique.
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De
plus, l'abaissement de la pression partielle
du gaz carbonique et l'augmentation du pH
sanguin provoquent des effets secondaires
nerveux (l'alcalose exerce une action déstabilisatrice
sur le nerf et sur le muscle ce qui fait
apparaître des malaises; la basse pression
artérielle du gaz carbonique provoque une
vasodilatation musculaire et détermine également
une vasoconstriction cutanée et surtout
cérébrale).
Il
est à noter qu'il n'y a pas de proportionnalité
entre les valeurs de Pa CO2 et les manifestations
cliniques; il est donc difficile de se fonder
sur "la règle du tiers temps" proposé
par le docteur SCIARLI en 1970 pour limiter
l'hyperventilation du plongeur en apnée
(il existe d'autres arguments contre
cette pratique.)
Apnée
en surface
Examinons
ce qui se passe en surface: pendant l'apnée,
la pression partielle de l'oxygène dans
les alvéoles pulmonaires (P O2) chute
très vite, et celle du gaz carbonique (P
CO2) n'augmente que très peu. Or le réflexe
respiratoire est dû à la montée du CO2,
si le plongeur a préalablement hyperventilé,
il utilisera sa réserve d'oxygène avant
que la P CO2 ait atteint un niveau
d'alerte (il n'y aura donc pas de stimulus
hypoxie); le plongeur ne verra pas venir
la syncope par hypoxie (en fait l'hyperventilation
revient à "débrancher" le système d'alerte).
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Valeurs
des pressions partielles alvéolaires
d'oxygène et de gaz carbonique au
cours de l'apnée simple, avec ou sans
travail
(d'après Lanphier et Rahn, 1963)
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LA
SYNCOPE :
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LA
SYNCOPE : "LE RENDEZ-VOUS SYNCOPAL DES 7 METRES"
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Le
"rendez-vous syncopal des 7 mètres"
est la perte de connaissance par arrêt cardio-circulatoire
chez l'apnéiste entre 10 et 5 mètres lors
de la remontée.
Lorsque
le plongeur est à la surface ,l'air inspiré
possède une pression alvéolaire: PO2=
100 mmHg ,PCO2 = 40 mmHg
A
20 m de profondeur, la pression donne (loi
de Boyle-Mariotte) PO2 = 250 mmHg
,
PCO2 = 50 mmHg .
Cette
hyperoxie ressentie au niveau des cellules
cérébrales, entraîne un état d'euphorie,
l'apnéiste se sent bien, et va donc rester
plus longtemps au fond, il va pendant ce
temps, consommer son oxygène (ce qui n'est
pas gênant puisque la PO2 = 250 mmHg)
lorsqu'il ressent le besoin de respirer,
le plongeur va commencer à remonter, à une
dizaine de mètres de la surface, la PO2
= 40 mmHg (ce qui provoque une sensation
désagréable, le sujet veut absolument respirer!).
Peu
après c'est la syncope, cet accident est
très fréquent, il est dénommé "accident
des 7 mètres", ou rendez-vous syncopal,
décrit par le docteur Sciarli (1965).
La théorie du rendez-vous syncopal des 7
mètres est violemment critiqué par le professeur
Jacques-Henry Corriol. La syncope pouvant
survenir jusqu'à quelques secondes après
la sortie de l'eau (Il est donc très
conseillé de surveiller l'apnéiste,
une fois sortie de l'eau, durant au moins
une 30ène de seconde).
Si la définition exacte du rendez-vous syncopal
est surement à revoir, force est de reconnaître
qu'il se passe bien une rencontre d'évenements
physiologiques pouvant amener l'apnéiste
à perdre connaissance à la remontée.
Il peut
également survenir un début de syncope,
appelée "samba" (il n'y a pas de perte de
conscience, mais une perte du contrôle
musculaire qui les fait entrer en mouvements
sacadés, un peu à la manière
des épileptiques mais de manière
moins prononcé évidement),
et est cause d'élimination lors des compétitions
d'apnée, souvent à la grande stupéfaction
de l'apnéiste.
Nota
: Il est également important
de parler de la syncope vagale ...
Elle arrive au début de l'apnée,
en général durant la première
minute, quand l'apnéiste a, par la
technique de la "carpe" inspiré
un volume d'air trop important pour ces
poumons.
La "carpe" : technique utilisé
par certain apnéistes, qui après
avoir rempli leurs poumons d'air, réalisent
des inspirations supplémentaire qui
leur permettent d'ajouter encore, en général,
jusqu'à 1 litre. Ils auront donc
dans les poumons, de l'air sous pression.
Lorsque le muscle vagal est sollicité
(il joue le rôle de "soupape"
de sécurité), il provoque
une syncope "de sécurité",
afin que l'apnéiste expire le trop
plein, lors de son état d'inconscience.
Par le fait, cette syncope n'est pas une
perte de conscience par manque d'oxygène,
par hypoxie, elle n'est donc pas, en théorie,
dangereuse et fatigante pour l'organisme,
mais si le syncopé se trouve seul
dans l'eau face immergé, il noiera
ses voix respiratoire et en succombera.
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QUELQUES
NOTIONS D'ANATOMIE :
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L'APPAREIL
RESPIRATOIRE
: anatomie
et généralités
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La
respiration pour quoi faire ? |
Pour produire
de l'énergie (et donc vivre) les cellules
brûlent des sucres, des graisses et des protéines
(molecules constituées de nombreux atomes
de
Carbone Oxygène
Hydrogène
et parfois N [azote] Soufre...),
cette "combustion chimique" nécessite
de l'oxygène O2, et rejette
du gaz carbonique CO2 et de l'eau
H2O
. Ce qui donne: CxOyHz + O2 _______> CO2+ H2O
L'approvisionnement
en Oxygène
et l'élimination du
gaz carbonique CO2 sont assurés
par deux systèmes complémentaires:
- La
circulation sanguine
qui véhicule le
gaz carbonique et l'oxygène sous forme
dissoute et liée à l'hémoglobine
- Le
système respiratoire
qui épure l'excès
de gaz carbonique dans le sang et l'enrichi
en oxygène
Anatomie
de l'appareil respiratoire |
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L'air
capté par le nez emprunte un chemin
constitué de canaux pour arriver jusqu'aux
deux poumons (un à droite, un à gauche),
durant ce trajet il n'y a pas d'échanges
respiratoires avec le sang, on parle
donc de zone de conduction de l'air
(la zone respiratoire se situe à l'intérieur
des poumons) ou encore d'espace mort
anatomique (l'air qui y est contenu
ne sert pas à la respiration, les parois
étant trop épaisses, il est pourtant
brassé par la ventilation pulmonaire,
c'est de l'air perdu car il n'arrivera
jamais jusq'aux alvéoles où ont lieu
les échanges avec le sang). |
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Les
organes de cette voie de conduction
servent à purifier, humidifier et réchauffer
l'air inspiré (lorsque l'on respire
par la bouche, on court-cicuite le trajet
normal de l'air qui est alors moins
bien humidifié...c'est pourquoi les
nourissons ne respirent que par le nez
(cela se voit très bien lorsqu'ils dorment).
L'air traverse donc le larynx, le pharynx
(des canaux cartilagineux) pour arriver
dans la trachée qui se divise en deux
pour donner les deux bronches souches
au niveau de la crosse de l'aorte (n.b.:derrière
la crosse de l'aorte). |
Les
bronches souches pénètrent ensuite dans les
poumons au même endroit que les artères et
les veines pulmonaires (le hile du
poumon). Les bronches souches vont chacune
(dans leur poumon respectif) se diviser en
deux bronches lobaires qui vont se diviser
elles mêmes en deux bronches segmentaires...
au total, il y a 23 divisions successives
entre la bronche souche et la bronchiole respiratoire.
Au niveau des bronchioles continuées par les
sacs alvéolaires, l'air subit des échanges
avc le sang (il est dans la zone respiratoire).
Les deux poumons (droit et gauche) sont séparés
par le médiastin (la cavité qui contient le
coeur). Le poumon droit (700g) est plus volumineux
que le poumon gauche (600g) car la pointe
du coeur est sur la gauche. Les poumons sont
des sortes de sacs membraneux, souples, ils
prennent donc les formes complémentaires des
organes contres lesquels ils s'appuyent (on
distingue très bien l'empreinte de l'aorte,
des côtes...) Sa faible densité le fait flotter,
sauf lorsqu'il est rempli d'eau (en cas de
noyade)
Les poumons sont composés de centaines de
millions d'alvéoles (2 à 3 millimètres d'épaisseur)
représentant une surface totale d'échanges
de 100 mètres carrés
Phénomène
mécanique de la respiration |
Pour
faire entrer de l'air dans les poumons, les
muscles respiratoires (sterno-cleïdo-mastoïdien,
scalènes, intercostaux, et surtout le diaphragme)
se contractent, augmentant ainsi le volume
de la cage thoracique, ce qui crée une dépression
entre le feuillet pariétal de la plèvre (accroché
à la cage thoracique) et le feuillet viscéral
de la plèvre (accroché aux poumons). Cette
dépression entre les deux feuillets permet
de maintenir les poumons "collés"
contre les parois de la cage thoracique. L'augmentation
du volume de la cage thoracique a donc augmenté
le volume des poumons, ce qui a fait baisser
la pression à l'interieur des alvéoles. La
pression de l'air est alors plus petite dans
les poumons qu'au niveau de la bouche (qui
est ouverte, donc en contact avec l'air atmosphérique)
de l'air va donc pénetrer dans les poumons
pour combler la différence de pression. Il
y a eu inspiration. Contrairement à l'inspiration
qui est active (c'est à dire qui met en jeu
un effort musculaire) l'expiration est passive,
le simple relâchement des muscles inspiratoire
permet à la cage thoracique de retrouver son
volume normal (avant l'inspiration) les poumons
vont donc se comprimer, entraînant une augmentation
de la pression à l'intérieur des alvéoles,
l'air est donc chassé vers la bouche et il
y a expiration. Le cycle respiratoire peut
recommencer.
La fréquence respiratoire (nombre de mouvements
respiratoires) est de 14 à 16 par minutes
chez l'adulte (24-30/min chez l'enfant et
40-50/min chez le nouveau né. Lafréquence
respiratoire réaugmente avec l'âge,ce qui
est bien visible chez le sujet âgé)
Phénomène
chimique de la respiration |
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La plongée en apnée (physiologie et médecine)
Jacques
Henry Corriol / Masson
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QUELQUES
REFERENCES à ne pas manquer, à voir, à
lire ...
|
QUELQUES
REFERENCES
à ne pas manquer, à voir, à
lire ...
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La
plongée en apnée (physiologie
et médecine) |
Jacques
Henry Corriol / Masson
Toute
les connaissances physiologiques actuelles
expliquées en détails dans cet ouvrage
médical, certaines notions de base en
physiologie sont un réel plus pour pouvoir
aborder sereinement les mécanismes physiologiques
|
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|
Jean
Attard / groupe sofimav
Très complet,
le mensuel chasse sous-marine et apnée
regroupe les meilleurs intervenants
sportifs, scientifiques et techniques
dans chaque domaine (Umberto Pelizzari,
Claude Chapuis, Roland Specker, Pr J.H.
Corriol, Dr Nicolas Héran, Dr Sciarli...).
Le magazine reste le lien privilégié
entre tous les apnéistes |
 |
|
Jean
Attard / groupe sofimav
Ce hors série
du magazine Apnéa donne une vue d'ensemble
des différentes disciplines de l'apnée
(apnée dynamique, statique, poids constant,
randonnée palmée ...) et aborde tous
les sujets (physiologie, entraînement,
records...). Un document essentiel à
tous ceux qui veulent se plonger dans
le monde de l'apnée |
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|
L'apnée
glisse en monopalme |
Francis
Fèvre /
Le livre de Françis
Fèvre (adepte de la monopalme) a été
plébiscité par tous ceux qui l'ont lu.
C'est surement le livre à conseiller
à ceux qui veulent avoir de bonnes bases
pour pratiquer l'apnée ou progresser.
Le seul livre de référence concernant
l'entraînement de l'apnéiste |
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Jacques
Mayol / Glenat
Le livre indispensable
de tout apnéiste. Jacques Mayol décrit
toute sa vie, ses records, ses motivations
ainsi que sa philosophie... Une véritable
bible passionnante et complète.
Et le lire, c'est aussi avoir une pensée
pour "notre" défunt
Jacques. |
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Profondamente
Umberto
Pelizzari /
Uniquement disponible
en italien, le livre du champion du
monde est l'équivalent du Homo Delphinus
de Jacques Mayol (histoire des records,
réflexions philosophiques de l'auteur...).
Pour ne rien enlever au plaisir des
yeux, de superbes images illustrent
ce livre. (Traduction en français à
venir)
>>Son nouvel ouvrage réalisé
avec Stefano Tovaglieri est sortie:
CORSO
DI APNEA - Editore MURSIA
Manuel d'entrainement en apnée
illustré (seulement en Italien)
|
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Umberto
Pelizzari ou la Passion du Grand
Bleu
(1ère
et 2ème édition) |
Cyril
Tricot - Franck Leger / Eau Sea Bleue
Productions (réf
: V136)
Excellente vidéo
retraçant les débuts, l'entrainement,
et les records du plus grand champion
d'apnée. Les journalistes ont suivi
l' Homme-Poisson pendant plus de deux
ans, ramenant de sublimes images et
surement la meilleure vidéo sur l'apnée
à ce jour. Une partie de ce reportage
à été diffusé dans l'emission Envoyé
Spécial sur France 2. Bref, 60 minutes
de pur plaisir aux côtés d'Umberto |
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Le
Grand Bleu (version longue) |
Luc
Besson / Gaumont
Le film culte
de toute une génération ! Luc Besson
a réussit non pas à expliquer, mais
à faire ressentir au spectateur les
sensations que procure l'apnée. L'histoire,
inspirée par le duel entre Enzo Maiorca
et Jacques Mayol durant les années 60/70,
est assez fantaisiste, mais le film
a permi au grand public de connaitre
ce sport |
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|
"L'éducation ventilatoire est une véritable
prévention des accidents.
Les apnéistes ne sont pas des usines à
souffler !"
A chaque niveau sa ventilation.
Chaque niveau d'enseignement ou de pratique se caratérise
par un type de ventillation dominant.
Anarchique et non métrisée chez un débutant,
la ventilation peut être abordée sous la
forme de courte récupération en discutant
avec son équipier.
Pour l'onitié qui aura tendance à pratiquer
l'hyperventilation, l'enseignant devra le guider vers
une ventilation du type de celle proposée à
l'école de Jean Bouin.
En phase de perfectionnement, l'apnéiste essaie
d'allonger son temps de ventilation quelle que soit
la techniqe employé. Il faut lui que ce n'est
pas la longueur de la ventilation qui détermine
la performance et qu'une ventilation trop longue peut
avoir les mêmes effets négatifs qu'une
hypervantilation. Les récupérations courtes
et la méthodes du groupe Inspiration seront plus
indiquées.
A un niveau un peu plus élevé encore,
notre apnéiste est éclairé sur
les risques classiques d'une mauvaise ventilation. Il
est alors temps de personnaliser sa ventilation en tenant
compte de sa discipline.
[Claude Chapuis, Loïc Leferme et Roland Specker]
"Les secrets de l'apnée statique : Souplesse
thoracique, relachement du corps, force musculaire,
contrôle de l'esprit, du tonus et technique de
ventilation."
"Soyer patient !
On ne réalise pas des performances du jour au
lendemain et les meilleurs mondiaux ne sont pas tout
jeunes !"
"Il n'y a pas de recette miracle pour devenir un
champion en apnée, il n'y a qu'un long travail
de patience et de volonté jalonné de multiples
obstacles."
" N'oubliez jamais : L'entraînement doit
avant tout rester un plaisir "
" L'humilité et le sérieux sont la
base d'une approche et d'une vraie pratique de l'apnée"
[Claude
Chapuis, Pierre Frolla et Loïc Leferme]
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